Au lendemain de la libération de la ville par les FAMa, le gouverneur de la région de Kidal, Fodé Malik SISSOKO, a décrété, ce mercredi 15 novembre 2023, un couvre-feu d’un mois, allant de ce jour au jeudi 14 décembre, entre 20 heures et 6 heures du matin.
Après l’arrivée des Forces armées maliennes à Kidal dans la journée du mardi 14 novembre, le gouverneur de la région, Fodé Malik SISSOKO, dans un arrêté, a instauré le couvre-feu. Une mesure restrictive de liberté déjà en vigueur depuis ce mercredi pour un mois. Elle s’applique entre 20 heures et 6 heures du matin.
« Seuls les véhicules et autres engins des forces de défense et de sécurité sont exempts des dispositions », précise la décision du gouverneur, prévenant que « tout contrevenant à ces dispositions s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur en la matière ».
Cette décision s’inscrit dans le cadre du renforcement de la sécurité à Kidal en vue de la protection des personnes et leurs biens, commente un officier de l’armée malienne.
En vue de renforcer cette sécurité, les autorités militaires, dans une note, ont sommés les policiers mutés dans le 1er arrondissement de police de Kidal à rejoindre leurs postes sans délai. Il s’agit de rendre opérationnel les commissariats de police situés dans la ville dont le statut particulier a pris un coup ce mardi avec son occupation par les forces armées maliennes.
Selon notre source, les opérations de patrouille dans la ville à ses environs vont se poursuivre parce qu’une partie de l’ennemis s’est réfugiée dans les collines.
Par ailleurs, d’autres sources indépendances évoquent le pillage des boutiques et des magasins de stocks alimentaires en emportant des objets de valeurs comme des vêtements, des appareils électroniques et de la nourriture dans la ville.
L’entrée des FAMa dans la ville rebelle que des séparatistes contrôlaient depuis une décennie marque une étape majeure dans le processus d’occupation de l’ensemble du territoire national. L’instant était très attendu par les Maliens depuis des années rêvant de Kidal dans le giron de la république.
PAR SIKOU BAH