Tandis que la communauté internationale ne change pas son disque avec ses appels répétitifs à «la reprise du dialogue pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger qui a connu des difficultés ces derniers temps» à cause la suspension par la CMA de sa participation aux mécanismes de suivi, l’État estime que celui-ci devrait «servir d’outil de stabilité durable… »
«L’ambition de la Transition (restant) de mettre en place les bases solides en vue de renforcer le processus démocratique par la consolidation de l’Etat de droit, de poursuivre les efforts de redressement de l’économie et d’intensifier les actions orientées vers l’amélioration des conditions de vie des populations», tranche le président Assimi Goïta.
L’annonce de l’ouverture, ce samedi, de la base militaire de la Plate-forme à Djebock qui avait été vidée de sa population suite aux massacres de l’État Islamique, il y a quelques mois, retour progressif des populations, l’organisation des patrouilles, corrobore le narratif officiel quant aux succès engrangés par les FAMa et leur progression sur le terrain. Parce que l’ouverture de cette base à Djebock intervient deux jours après que les Forces armées maliennes (FAMa) ont livré des vivres à certaines populations et à la plateforme.
Nos soldats mènent une bataille sur 2 fronts : ils luttent contre les groupes armés et aident les civils.
Le jeudi 9 février, près de 400 familles de Djebock (50 km de Gao) ont reçu des vivres et 100 patients ont bénéficié de consultations médicales gratuites. La population de Djebock, est sortie massivement pour accueillir la mission conduite par le Colonel Youssouf TRAORÉ.
Loin des chants de sirènes qui prophétisent l’embrasement au Nord, suite à la fusion annoncée des trois groupes séparatistes, la paix progresse véritablement sur le terrain avec l’implication de bonnes volontés et les initiatives des FAMa sur le terrain, reconnues par tous.
Ce jeudi 9 février, la Plateforme a entrepris une sensibilisation de ses combattants sur la protection de tous à Ménaka, histoire de réaffirmer qu’elle est là pour tous les civils. Après cette initiative, place au dispositif en coordination avec les FAMa à ramener une certaine quiétude dans la ville qui a été approvisionnée en vivres par des camions escortés depuis le Niger voisin.
Comme on le voit, l’armée est sur deux fronts. Sur quel front sommes-nous les civils ? Dénonciation calomnieuse ?
PAR SIKOU BAH