L’hôtel Onomo a abrité, hier jeudi 26 janvier, l’atelier de clôture du ‘’Projet d’appui au mécanisme de gestion du système de suivi-évaluation du dispositif national de sécurité alimentaire du Mali. Ce projet qui a été mis en œuvre pendant quatre ans a été financé par l’Union européenne et exécuté par la Société française de réalisation d’études et de conseil (SOFRECO).
La cérémonie était présidée par le ministre Commissaire à la Sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali ; en présence du représentant du siège de SOFRECO, Olivier LESNE ; de la représentante de l’Union européenne, Stéphanie SCMREVERE ; de l’assistant technique de SOFRECO au Mali, Tiemtoré OUMAROU…
La représentante de l’Union européenne, Stéphanie SCMREVERE, a déclaré que ce projet a permis le renforcement des capacités de plusieurs structures et le développement de l’outil informatique permettant l’échange des données.
Le ministre Commissaire à la Sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, a affirmé que les objectifs et l’approche de ce projet cadrent parfaitement avec sa mission et sa vision qui est d’impulser une dynamique nouvelle de bonne gouvernance pour plus d’impact dans le secteur.
« Le suivi-évaluation constitue une composante essentielle de la bonne gestion et de la recevabilité d’un dispositif comme le nôtre en ce sens qu’il permet de disposer d’instruments d’appréciation de l’efficacité et de l’impact de nos actions et de ce fait, permet de faciliter les prises de décisions et partager les résultats en toute transparence et en toute responsabilité », a indiqué le ministre Commissaire à la sécurité alimentaire.
Il a souligné qu’en presque quatre années d’activités, l’assistance technique mise en œuvre par la SOFRECO a permis de développer de précieux outils d’aide à la décision aussi bien dans la surveillance de la vulnérabilité alimentaire que dans la planification et la mise en œuvre des réponses.
De même, il a permis d’organiser et de structurer les données et informations sur le secteur sous forme de bases de données pour mieux répondre aux besoins d’information des parties prenantes ; de définir une architecture fonctionnelle de planification, de suivi évaluation et de gestion de l’information y relative.
La SOFRECO a également permis de mettre en place une plateforme informatique pour le suivi-évaluation du DNSA permettant l’accès à distance d’informations pertinentes , désagrégées et à jour sur le DNSA, la situation du secteur et des opérations de réponse ; d’identifier et de décrire les principaux emplois métiers en lien avec la gestion du système de suivi-évaluation et d’élaborer les fiches de postes y relatives.
Par ailleurs, il a permis d’élaborer plusieurs outils de gouvernance tels qu’un plan stratégique et plusieurs manuels de gestion ; de renforcer les capacités de près de 150 cadres et personnels administratifs de soutien sur des thématiques diverses.
Pour le ministre, ce mécanisme réformé de suivi-évaluation constitue aujourd’hui un puissant levier susceptible de permettre d’accroître les capacités et la qualité dans les différentes interventions, notamment à travers ses trois dimensions de pilotage des actions, de partage d’informations et de recevabilité avec ses précieux outils.
« Déjà, les changements sont perceptibles à tous les niveaux et une nouvelle dynamique de notre système de travail est en marche », a témoigné Redouwane Ag Mohamed Ali.
Il a saisi l’occasion pour remercier tous les acteurs, notamment l’Union européenne pour son soutien constant, particulièrement pour ce programme qui propulse désormais la gouvernance du Dispositif national de sécurité alimentaire du Mali vers des normes et pratiques internationalement conformes et qui contribuent fortement à l’amélioration de la confiance de l’ensemble des partenaires du secteur vis – à – vis de l’État malien.
« Ce Projet se clôture, mais le chantier reste encore vaste. Pour le déploiement des outils et leur appropriation par les acteurs, notamment au niveau local, maillon essentiel dans la gouvernance du fait de la mission de vieille citoyenne, le Dispositif saura toujours compter sur ses partenaires », a plaidé le ministre Commissaire à la sécurité alimentaire.
PAR MODIBO KONÉ