L’institut sahélien pour la gouvernance (Sahel institute Democraty and Governance) a organisé, le vendredi 17 mars, dans ses locaux sis à Faladiè Sema, une activité dénommée Sahel’UP. La rencontre était placée sous la présidence du directeur pays de Sahel institute, Moussa KONDO ; en présence de l’ancien Premier ministre Moussa MARA ; du président du conseil d’administration, Chahana TAKIYOU ; de l’attachée culturelle de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique, Erin SUTHERLAND et de plusieurs jeunes.

Dans ses mots de bienvenue, Moussa KONDO a expliqué que Sahel’Up consistait à partager essentiellement les bonnes pratiques et les personnes qui les mènent, tout en créant des liens autour de ce qui marche. Comme exemple, il a affirmé que la migration en Afrique était mal interprétée.
« Quand on parle de la migration, l’on n’a l’impression que c’est toute l’Afrique qui bouge. Alors que le continent africain occupe la 4e place et 80% des mouvements se font à l’intérieur de l’Afrique », a précisé Moussa KONDO.
Le président du conseil d’administration de Sahel institute, Chahana TAKIYOU, a félicité Moussa KONDO pour son combat en vue d’aider notre pays dans le domaine de la bonne gouvernance, des droits humains et la démocratie.
Selon lui, Sahel Institute travaille avec tous ceux qui peuvent apporter quelque chose de façon positive. «Notre objectif est de mettre en œuvre nos solutions par nous-mêmes et pour nous-mêmes », a-t-il déclaré.
L’attachée culturelle de l’Ambassade des États-Unis a profité de l’occasion pour expliquer les investissements que le gouvernement américain fait au bénéfice du Mali.
À son tour, l’ancien Premier ministre Moussa MARA dira que les États-Unis étaient l’in des premiers pays qui soutiennent le Mali. Selon lui, ce soutien se fait sans tambour battant.
« Quand on parle du Mali et du Burkina Faso, certains ne voient que le rouge. Alors qu’il se passe des choses merveilleuses », a affirmé Moussa MARA, tout en saluant l’initiative de Sahel Institute qui consiste à montrer le côté positif du pays.
En effet, l’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias et les organisations de la société civile a été une opportunité pour Sahel Institute de partager les visions et les missions de l’organisation afin d’atteindre les objectifs globaux, à savoir la consolidation et la promotion de la gouvernance (les bonnes pratiques) et une démocratie solide, inclusive et participative (instauration d’un climat de paix, de sécurité et du vivre ensemble).
Pour les responsables de Sahel Institute, dans le souci d’atteindre les objectifs importants et cruciaux pour notre pays, la société civile doit être mobilisée pour la mise en œuvre continue des activités d’information, de formation, de sensibilisation éducation civique en français et dans les langues nationales, pour une appropriation véritable de la gouvernance et de la démocratie par les citoyennes et les citoyens du Mali.
Cette organisation se donne comme mission de construire la paix, le vivre ensemble afin d’asseoir, de consolider la démocratie et de promouvoir les bonnes pratiques mises en mal par des années de conflit, à travers le dialogue et le contact direct avec les acteurs sur le terrain.
Sahel Institute pour la démocratie et la gouvernance est une organisation à but non lucratif qui travaille aux côtés de la communauté des chercheurs, des universitaires et construit une dynamique de citoyens actifs, de leaders communautaires engagés à travers le pays pour une gestion concertée des Affaires publiques.
« Nous catalysons les initiatives sociopolitiques et culturelles pour la promotion et la consolidation de la paix, le vivre ensemble et des bonnes pratiques. Nous renforçons les capacités des jeunes artisans du changement afin de développer des idées neuves et créatives pour la stabilisation, la cohésion sociale, condition sine – qua – non pour une démocratie solide, active et participative. Nous le faisons à travers des études thématiques ciblées, des recherches sur le terrain à travers notre communauté de chercheurs expérimentés, mais aussi la mise en œuvre des projets créatifs et innovants », a expliqué le directeur pays de Sahel Institute.

PAR MODIBO KONÉ

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