L’association Citoyenneté-ELLES en collaboration avec Save the Children a tenu du 29 au 30 mars un atlier sur l’avant-projet de loi sur la protection et la promotion des droits des enfants. Organisé à la Cité des enfants, la rencontre visait à identifier les forces et les faiblesses du document.
Ont pris part à cette rencontre soutenue par Save The Children, à travers la coopération suédoise, la Direction régionale de la femme de l’enfant et de la famille, le parlement des enfants, la Commission Nationale des Droits de l’Homme, la Coordination des Associations et ONG féminines du Mali ; les Clubs scolaire de C-ELLES, l’Association pour la Promotion des Jeunes et Enfants Communicateurs ; Women Tech Mali ; Coalition Malienne pour les Droits des Enfants entre autres.
S’exprimant à cette occasion, la coordinatrice de Citoyenneté-ELLES, Aissata BOCOUM a indiqué que la protection des enfants au Mali avait été un enjeu crucial pour garantir leur bien-être et leur développement.
Elle est une priorité pour le gouvernement malien, qui a mis en place des mesures de protection de l’enfance à travers des politiques et des programmes de développement, a indiqué la coordinatrice.
Si ces initiatives visent à protéger les droits des enfants, cependant, a affirmé Aissata BOCOUM, le Code de protection de l’enfant est déjà caduc puisque ne prenant pas en compte des nouvelles préoccupations des enfants afin de permettre la prise en charge de celles-ci.
C’est pourquoi, a-t-elle jugé nécessaire l’élaboration d’un nouveau texte de loi pour la protection de l’enfant dont l’avant-projet était au cœur de cet atelier de deux jours.
Il s’agissait, à travers cette rencontre, d’évaluer la politique de protection des enfants au Mali afin d’accélérer le processus d’adoption de cet avant-projet de loi.
De son côté, le représentant de la Direction nationale de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Balla DIARRA, a affirmé que le renforcement de l’environnement juridique avait été l’une des conditions indispensables pour la promotion et la protection de l’enfant au Mali.
Selon lui, cette conviction est partagée par les plus hautes autorités du pays qui ont souscrit à de nombreuses conventions se rapportant aux droits de l’enfant.
« Outre la création du Ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la Famille, le processus d’harmonisation de la législation nationale avec les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Mali a abouti, entre autres, à l’adoption… du Code de Protection de l’Enfant », a-t-il rappelé.
En dépit de la richesse du contenu de ce doucement, a indiqué M. DIARRA, la nécessité s’impose aujourd’hui d’adapter une nouvelle loi s’inspirant du Code.
A l’issue des deux jours de travaux, les participants ont identifié les forces et faiblesses de l’avant-projet de Loi relative à la Protection de l’Enfant ; recommandé la prise en compte des défis actuels pour améliorer l’avant-projet de Loi relative à la Protection de l’Enfant et surtout à l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre des recommandations issues de l’atelier.
PAR SIKOU BAH