Pour faire plier, à défaut, l’image des autorités patriotiques de la Transition de notre pays, le Chef de la « junte française » pour dire comme le ministre Abdoulaye MAIGA, Macron Emmanuelle, a activé tous ses réseaux, africains, européens, américains, onusiens, non pas parce qu’elles sont issues d’un double putsch (populaires) mais parce que celles-ci lui ont refusé ce que d’autres lui ont offert dans le renoncement et dans la luxure : brader les intérêts souverains de leurs pays au profit de ceux de la France.

À bout de recette contre ces jeunes colonels de Bamako qui l’exaspèrent au plus haut point et qui sont comme un bouillon de culture de la contestation des intérêts français en Afrique qu’elle a du mal à renoncer à l’exploitation, Paris cherche viatique auprès de l’Oncle Sam. Celui-ci qui voit encore les choses en blanc ou noir pense que le sentiment anti-français est orchestré par Wagner. Solution : tous ceux qui collaboreront avec Wagner seront punis. Et l’Amérique fait vite de déclarer la société privée russe d’organisation criminelle internationale, parce qu’elle commettrait des atrocités, des exactions, des abus et des atteintes des droits humains en Ukraine et s’approvisionnerait en armes en Corée du Nord.
Pour que la frayeur soit complète, de gentils innocents commentateurs suggèrent au Chef de la « junte française » et à ses amis européens de brandir des sanctions drastiques (suppression de visas, blocage de comptes, etc.) contre les gouvernements africains qui collaborent avec le groupe Wagner qui a menacé les intérêts de la France en Afrique.
Dans leur viseur, une douzaine de pays : le Mali, bien sûr, la Libye, la Centrafrique, la Guinée-Bissau, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Soudan, le Mozambique, le Madagascar, Eswatini (Swaziland) et le Zimbabwe.
La question est : en vertu de quel droit international humain, le machin de l’UE, le parrain du mal et la France se mêleraient-elles du droit souverain des pays à nouer des partenariats avec qui ils veulent ? Dites-leur qu’ils peuvent bloquer les comptes de leurs sous-préfets, mais pas des officiers patriotes désormais au pouvoir en Afrique qui n’ont que leur salaire.

PAR SIKOU BAH

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