Après plusieurs dénonciations auprès des autorités en charge de l’enseignement, les violences au sein de la FST-ISA le vendredi passé ont poussé le SNESUP à aller en grève. Commencé depuis le 3 décembre, ce mot d’ordre de grève a été lancé en vue de pousser les autorités à trouver une solution aux problèmes sécuritaires au niveau du campus de Badalabougou, et dans les différentes facultés sur la colline.
Un préavis de grève a été déposé sur la table du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ledit préavis souligne que cette première semaine de grève finira le samedi 10 décembre, et sera renouvelable du lundi 12 au samedi 17 décembre 2022, si les responsabilités ne sont pas situées et des mesures fermes ne sont pas prises.
Le syndicat a fait le point sur la persistance de l’insécurité au campus universitaire de Badalabougou depuis des années. Aussi, il dénonce le non-respect des engagements pris par les responsables administratifs de la FST et de l’ISA, lors de la rencontre du 1er novembre 2022 suite aux fusillades du 27 octobre 2022.
Comme argument, le syndicat s’est appuyé sur plusieurs cas de violences, tels que les courses poursuites et coups de feu, le jeudi 27 octobre 2022, au sein de la FST-ISA.
« À toutes fins utiles, le syndicat se réserve le droit de toute cessation immédiate de travail, lorsque des violences sont constatées » peut-on lire dans le préavis !
Par ailleurs, le syndicat exige la sécurité de tout le personnel dans l’espace universitaire.
PAR AMINA SISSOKO