A la demande des autorités de la région de Kita, l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et des Délégations de Service Public (ARMDS) a organisé quatre sessions de formation à l’intention des acteurs de la commande publique de cette région. L’ouverture des travaux, qui s’est déroulée dans la salle de conférence de la CAFO, était présidée par le Conseiller aux Affaires Administratives et Juridiques du Gouverneur de la région de Kita, Mamadou DIAKITE. Celui-ci avait à ses côtés le président de l’ARMDS, Alassane BA ; la Directrice Régionale des Marchés Publics et des Délégations de Service Public (DRMP-DSP), Maïga Ramata SIDIBE, ainsi que les responsables des faitières du Secteur privé (OPECOM et Chambres des Métiers) bénéficiaires de la formation.
Dans son intervention, le président de l’ARMDS a indiqué qu’au Mali la commande publique brasse des capitaux très importants. Il a expliqué qu’en moyenne, elle représente plus du quart du budget national. Dans ce cadre, ajoute Alassane BA, la formation de l’ensemble des acteurs de la commande publique (une des missions essentielles de l’ARMDS) prend tout son sens et reste une priorité de la plus haute importance pour l’ARMDS.
Alassane BA espère qu’à l’issue de la formation, les acteurs de l’administration et des collectivités (Autorités Contractantes) seront mieux outillés pour réussir leur mission en matière de préparation des dossiers d’appel d’offres et d’analyses des offres afin de proposer selon la réglementation un attributaire provisoire.
S’adressant aux acteurs du Secteur privé, le président de l’ARMDS a souhaité que cette formation permette de renforcer leurs capacités en matière de préparation d’offres et de saisine du Comité de règlement des différends.
Dans son discours d’ouverture, le Conseiller aux Affaires Administrative et Juridique du Gouverneur a affirmé que la commande publique était l’ensemble des règles qui garantissent la bonne gestion de l’argent public.
À en croire Mamadou DIAKITÉ, la lutte contre la corruption qui gangrène notre économie passe nécessairement par la transparence dans la gestion de l’argent public. D’où la nécessité de former les acteurs de la commande publique à tous les niveaux.
Au regard de la diversité des acteurs, leurs profils et leurs niveaux d’études ou de formation, il a exhorté les formateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes pour répondre aux besoins des participants dans le respect des conditions de l’atelier de formation. Au terme des quatre sessions de formation, ce sont environs 180 acteurs de la commande publique de la région de Kita qui ont outillés.
PAR MODIBO KONÉ