Le président de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des TICs et postes (AMRTP), Saïdou Pona SANKARE a appelé ce mardi 7 novembre à la baisse significative des coûts et tarifs des TICs. C’était à la faveur de la journée inaugurale de l’Assemblée générale extraordinaire des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’ouest (ARTAO) que notre pays abrite. Cette session extraordinaire est une occasion de valider des textes de l’ARTAO, en vue de les adapter à l’évolution de ce secteur de plus en plus vital à l’économie nationale.

Le ministre de la Communication, de l’information et de l’économie numérique, Alhamdou Ag ILYENE, a procédé au lancement des travaux de trois jours de l’ARTAO à laquelle prennent part des délégués des pays membres de ladite organisation.
Au cours des travaux, les participants devraient se prononcer sur le document de relecture des statuts de l’ARTAO réalisés par des experts, en vue de son adoption. Cette validation, selon les responsables, permettra ainsi à l’ARTOA d’entamer un pas décisif vers des textes plus adaptés et plus modernes, prenant en compte l’évolution du secteur mais aussi, les préoccupations de divers autres parties prenantes comme les usagers.
Parce que les textes fondateurs de l’ARTAO ne sont plus adaptés à la réalité actuelle tournée vers une économie numérique.
Le président du régulateur malien, non moins le président exercice de l’ARTAO, Saïdou Pona SANKARE, souhaitant la bienvenue à ses hôtes, a rappelé le changement des ambitions des régulateurs intégrant d’autres dimensions pour la prise en compte de toutes les activités socio-économiques de l’évolution technologique.
Selon lui, l’univers des TICs est aujourd’hui le socle premier de l’économique numérique en faveur duquel des réformes des États ont permis de réaliser des avancées sans précédents dans ce secteur. Les objectifs assignés à ces réformes, poursuit le président de l’AMRTP, tendent à optimiser les capacités des autorités de régulation, à renforcer la large démocratisation de l’accès aux services de télécommunication et d’apporter le soutien du secteur à l’économie nationale.
Figurant parmi l’un des acteurs majeurs de cette révolution, M. SANKARE a souhaité que les efforts des régulateurs soient soutenus pour « renforcer la large démocratisation de l’accès à la téléphonie mobile tant en termes de couverture de nos pays par les réseaux de télécommunication que de baisse drastique des coûts et tarifs ».
Il insiste ainsi que tous les segments de marché et tous les services de communication devraient être concernés par une baisse très importante à la fois des coûts d’accès et des tarifs.
Rappelant les responsabilités des régulateurs et les missions attendus d’eux, M. Saïdou Pona SANKARE a indiqué cependant que leur défi était de s’adapter mais également d’anticiper sur les évolutions auxquelles « le secteur est et sera confronté ».
Le ministre de la communication, pour sa part, s’est réjoui de l’évolution de la technologie et des TICs qui atteint sans aucune barrière toutes les couches pour une société numérique. D’où la nécessité, selon lui, de réguler ce secteur, tout en se conformant à cette évolution.
Par ailleurs, en saluant les initiatives de l’ARTAO, il a souhaité que l’adoption de ses textes puisse servir à éviter que l’espace numérique ne soit pas débridé.
« J’ose espérer que vos statuts révisés qui seront adoptés par la présente assemblée générale extraordinaire vous donneront les moyens de jouer pleinement votre rôle de régulateur au profit de nos populations », a espéré le ministre Alhamdou Ag ILYENE.
Signalons qu’en outre les textes de l’ARTOA, il est prévu au cours de ladite session de faire le point des activités validées lors de la 20e assemblée générale et de faire l’état d’exécution de programme d’activités à mi-parcours.

PAR SIKOU BAH

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