L’Association pour la promotion de la jeunesse et du sport (APJS) a organisé, les 8 et 9 juillet, à Siby, la deuxième édition des journées sportives au féminin. C’était en présence de la présidente de l’APJS, SY Aminata Makou TRAORE ; du représentant de l’UNICEF, Amadou SAMAKE ; du maire de Siby, Daouda KEITA ; du sous-préfet de Siby, Mme TOURE Elizabeth KEITA ; des participants venus de Bamako et d’autres localités.
Dans son intervention, la présidente de l’APJS, SY Aminata Makou TRAORÉ, a remercié les forces vives de Siby qui ont consacré leur temps et leurs efforts pour participer activement à cet événement.
Elle a expliqué que la promotion de la jeunesse, où qu’elle se trouve, était un défi porté par son association qui, depuis 2015, menait des efforts considérables à travers le sport.
L’objectif étant de parvenir à une éducation de qualité pour chaque enfant, à l’égalité des sexes, à l’émancipation et à l’autonomisation des femmes ; à la sensibilisation aux bienfaits pour la santé et la prévention de certaines maladies ; la reconnaissance et l’inclusion des personnes handicapées ; la dépollution de l’environnement ; la paix et la résolution des conflits.
Selon la présidente, les défis à relever par son association ont pour noms : la nécessité de préserver nos enfants du mariage précoce et de ses effets néfastes sur leur croissance, l’accompagnement des filles pour une gestion sereine de leur hygiène menstruelle etc.
« Nous devons travailler avec nos partenaires et nos autorités à combler le manque d’espaces réservées aux jeunes filles pour la pratique du sport et sensibiliser les parents sur le rôle que peut jouer le sport dans l’amélioration des connaissances des filles liées à la santé sexuelle et procréatrice », a déclaré Aminata Makou TRAORE.
Le spécialiste de l’Education au sein de l’UNICEF, Amadou SAMAKE, a souligné que le sport au féminin était important, car il permet aux jeunes filles de se familiariser avec leur corps, tout en exerçant des compétences sociales essentielles pour leur participation active à la communauté.
« Avec la promotion du sport, de la diversité, de la paix, de l’inclusion et de la solidarité, les Journées sportives au féminin sont un exemple de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant, que le Mali a été parmi les premiers pays à signer. La Convention Relative aux Droits de l’Enfant est un document essentiel qui liste tous les droits des filles et des garçons pour une vie épanouie. Son article numéro trente-deux nous rappelle ceci : ‘’chaque enfant a le droit de se reposer, de se détendre, de jouer et de participer à des activités culturelles et créatives’’ », a rappelé Amadou SAMAKE.
Il a fait comprendre que c’est en jouant et en pratiquant du sport que les jeunes explorent, inventent, créent et renforcent leur confiance en soi.
Pour sa part, Mme le sous-préfet de Siby, TOURE Elizabeth KEITA, a affirmé que les journées sportives au féminin permettaient de mener des activités sportives avec les adolescent(e)s/jeunes de Siby en vue de booster leur capacité de résilience (estime de soi, le bien-être physique et mental) ; de faire produire aux adolescents/jeunes de Siby des messages sur le manque d’espaces réservés aux jeunes filles pour la pratique du sport ; le rôle que peut jouer le sport dans l’amélioration des connaissances des filles liées à la santé sexuelle et procréative, les conséquences du mariage avant les 18 ans sur la santé et le bien-être des filles ; la gestion de l’hygiène menstruelle, etc.
Elle a encouragé les participants à joindre leurs forces à celles de l’APJS et de l’UNICEF pour promouvoir le droit de chaque enfant au jeu et au divertissement, à l’éducation, à la santé, à la protection, à l’hygiène et le droit à une vraie chance dans la vie et à la possibilité de grandir et s’épanouir sans subir de discrimination.
La journée du samedi a été marquée par des activités de formations et de sensibilisation de plus 200 jeunes filles et parents sur les conséquences du mariage précoce ; la gestion sereine de l’hygiène menstruelle ; l’autonomisation des filles ; la reconversion du sportif…
Aussi, la population et les autorités de Siby ont eu droit à des séances de démonstrations par les jeunes sportifs,
PAR MODIBO KONE