Le ministère d’État, ministre de l’Administration territoriale et la décentralisation a pris part au sommet des chefs d’État et de gouvernement du groupe des 77 plus la chine à Cuba, les 15 et 16 septembre 2023. Sur cette tribune de rencontre placée sous Thème «Les défis actuels du développement : le rôle de la Science, de la Technologie et de l’Innovation », le Colonel Abdoulaye MAIGA, a exprimé toute la volonté du Mali à coopérer pour un développement des sciences afin de faire face aux défis du développement durable.
Dans son propos, le représentant du Président de la transition, le colonel Abdoulaye MAIGA, a affirmé que le Mali souscrivait pleinement à l’esprit et à la lettre du thème retenu pour ce Sommet extraordinaire de La Havane.
Pour lui, les débats autour de ce thème permettront de renforcer la résilience pour relever les principaux défis, présents et futurs, auxquels les États membres du Groupe font face.
«Il nous appartient d’œuvrer à plus de justice dans la diffusion de la science dans le monde», a appelé le Colonel MAÏGA.
Il a exprimé toute la volonté du Mali à coopérer pour un développement des sciences afin de faire face aux défis du développement durable.
«Notre pays, sous le leadership du Président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA, entend inscrire la recherche au rang de ses priorités nationales. Après avoir lancé en 2017 le Fonds Compétitif pour la Recherche et l’Innovation technologique, le Mali se positionne sur le développement des technologies, avec la création prochaine d’un pôle scientifique et technologique, dont le premier pas sera le Centre d’Intelligence artificielle et de Robotique », a informé le ministre de l’Administration territoriale.
Il a soutenu que ce sommet offrait l’opportunité de faire non seulement le bilan des réalisations, mais aussi, et surtout, de renouveler la détermination commune des États membres à redoubler d’efforts pour relever les nombreux défis qui entravent encore le développement.
« Pour faire face aux défis sécuritaires, humanitaires, de développement et de gouvernance, le Mali, sous l’impulsion du Colonel Assimi GOÏTA, a entamé plusieurs réformes institutionnelles et politiques visant à refonder l’État et à jeter les bases d’une gouvernance vertueuse, inclusive et participative de toutes les composantes du pays dans la gestion des affaires publiques », a affirmé le ministre MAIGA.
Il a saisi l’occasion pour évoquer le renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité, afin de leur permettre d’accomplir leur mission régalienne de défense du territoire national et de protection des populations et des biens. Des efforts qui donnent des résultats très appréciables : plusieurs terroristes et leurs sanctuaires ont été neutralisés ou détruits ; des armes, des munitions et des moyens de communication saisis ; plusieurs terroristes, dont des chefs arrêtés.
Le ministre MAIGA a révélé que l’insécurité au Mali reflétait une autre triste réalité qui est celle de l’implication active de la junte française au service de l’obscurantisme dans la promotion du terrorisme au Sahel.
À titre de rappel, souligne-t-il, depuis le 15 août 2022, le Mali a introduit auprès du Conseil de Sécurité des Nations unies, une demande, pour présenter à l’opinion des preuves accablantes contre elle.
« Au nombre des actions récentes hostiles de cette junte contre le Mali, nous pouvons citer notamment, les manœuvres illégales pour retarder ou empêcher le traitement de nos demandes de financement dans plusieurs Institutions financières, ou encore la libération de terroristes dans la zone des trois frontières, en dehors de tout cadre judiciaire et à l’insu des États du Sahel, pour perpétrer plus d’actions terroristes. A ce sujet, nous constatons que les récents soubresauts terroristes ont une corrélation avérée avec ces libérations extrajudiciaires de terroristes », a accusé le représentant du Président de la transition.
Il a affirmé avec fierté qu’en dépit de cette adversité inédite contre le Mali et la crise en Ukraine, l’activité économique, tirée par le secteur agricole, notamment la production de coton, les activités minières extractives, le lancement de nouvelles industries et la reprise des activités de certaines industries en difficulté, devrait enregistrer un taux de croissance moyen s’élevant à 5,3% entre 2022 et 2023.
PAR MODIBO KONE