Les travaux de diagnostic et d’élaboration des plans d’accompagnement des coopératives de production et de transformation des produits agro-sylvo-pastorales et halieutiques, se sont ouverts au siège de la coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) sis à la Kalaban-Coura, pour trois jours (du 10 au 12 décembre). La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu, ce samedi 10 décembre 202, était présidée par Aboubacar Bah, vice-président de la CNOP ; qui avait à ses côtés, Abdramane BOUARE, conseiller technique du CNOP ; d’Amadou WOGNON Dembélé, responsable composante ‘’B’’ intégration économique du projet CD3C) ainsi que des participants.

L’objectif de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet SD3C ou G5 Sahel+1 est de procéder à un audit des coopératives de transformation agricoles (mini-laiterie, unité de transformation de céréales, Oignon, etc.) et de production de plans organisationnels, fonctionnels et techniques afin de proposer un plan de renforcement des capacités adapter à leurs besoins.
Aussi, elle doit permettre aux participants de décrire, en collaboration avec les membres des coopératives transformations agricoles, la situation actuelle de leurs organisations ; notamment le fonctionnement et l’organisation.
Ensuite, il s’agissait d’identifier, selon les organisateurs, les forces et faiblesses des coopératives de transformations agricoles afin de proposer des solutions alternatives par rapport à chaque faiblesse.
Ainsi, cette session de diagnostic doit permettre aux participants de proposer à chaque coopérative de transformation agricole diagnostiquée, un plan d’accompagnement assorti d’une proposition de budget.
Dans son discours d’ouverture, Aboubacar Bah a fait savoir que le projet SD3C ou G5 Sahel+1 est un programme en réponse aux défis COVID-19, conflits et changements climatiques (SD3C) pour contribuer à la mise en œuvre de la stratégie du G5 Sahel pour la résilience et le développement du Sahel.
Selon le présidence de la séance, ce programme est porté par les pays du G5 Sahel +le Sénégal en partenariat avec les trois agences onusiennes (FAO, PAM et FIDA) et vise à consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant en zones transfrontalières.

En effet, il a rappelé que le ROPPA avait mené plusieurs actions dont l’accompagnement des coopératives de femmes et de jeunes dans le développement des initiatives économiques, dans le cadre de la mise en œuvre de son programme régional trois (PR3).
Le vice-président de la CNOP a signalé que ces actions financées avec l’appui multiforme des projets PARFAO, FO4ACP et SAFE 2020 avaient permis à certaines coopératives de femmes, membres du réseau CNOP, de renforcer des unités de transformation des produits agricoles et de développer l’activité de maraîchage.
De son côté, Amadou Wognon DEMBELE a indiqué que le projet SD3C avait été demandé par les cinq pays du G5 en plus du Sénégal depuis 2019 au FIDA pour mettre en place un programme régional sur l’agriculture et le pastoralisme.
En réponse à ces besoins, le FIDA ainsi que les agences basées à Rome se sont mis en ensemble pour mettre en place un programme régional dénommé ‘’Programme conjoint aux défis COVID-19, conflits et changement climatiques’’.
Ainsi, il a indiqué que ce programme intervient dans deux grandes zones, à savoir : la région de Kayes avec quatre cercles essentiels (Kayes, Kéniéba, Nioro du Sahel et Nara) ; et la zone Centre composée de cinq régions à savoir : Mopti, Gao, Tessalit, Gourma-Rharouss, Ménaka.
Enfin, le responsable composante ‘’B’’ intégration économique du projet SD3C), Amadou Wognon DEMBELE a déclaré que 25 000 ménages, soit 132 500 personnes, seront les bénéficiaires dudit projet.

Par SABA BALLO

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