« L’organisation du référendum et de l’avant-projet de Constitution », était à l’ordre du jour de la rencontre, ce jeudi 12 janvier 2023, entre le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation et la classe politique, au Centre de formation des Collectivités territoriales, sur la route de Kati. C’est le ministre d’Etat, Abdoulaye MAIGA, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation qui a présidé les travaux de cette concertation. Sur 50 réponses reçues au cours de la rencontre, 24 partis politiques ont fait des propositions, ayant permis de disposer de 48 suggestions dont 6 options principales.

A l’ouverture des travaux, le ministre Abdoulaye MAIGA a tout d’abord présenté les meilleurs vœux de l’année 2023 à tous les participants.
Par ailleurs, dans la perspective d’organiser des élections crédibles et transparentes, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a souligné que son département, en rapport avec le ministère de la Refondation de l’Etat et le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des réformes politiques et institutionnelles, avait toujours privilégié le cadre de concertation avec la classe politique ainsi que la société civile afin de recueillir leur avis avant toute prise de décisions sur les réformes politiques et électorales.
Il a rappelé que l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle Constitution est l’une des priorités des plus hautes autorités de la Transition.
Selon le ministre Abdoulaye MAIGA, elle est fondamentale pour le rétablissement de l’Ordre Constitutionnel.
Raison pour laquelle, a dit le ministre d’Etat, le Président de la Transition Assimi GOITA a mis en place, une Commission de Rédaction de la Nouvelle Constitution par le décret n°2022-0342/PT-RM du 10 juin 2022.
Aux dires d’Abdoulaye MAIGA, cette Commission de Rédaction a procédé à la remise officielle de l’avant-projet au Président de la Transition qui avait été suivie des séances de restitution au gouvernement, à la Cour Constitutionnelle, à la Cour Suprême, au Conseil national de la Transition, et dans les régions, à la société civile et à la classe politique.
Pour prendre en charge les différentes observations faites par ces différents acteurs sur l’avant-projet de Constitution, soutient-il, le Président Assimi GOÏTA a mis en place une commission à travers un décret n°2022-0777/PT-RM du 19 décembre 2022, pour finaliser le texte Constitutionnel afin de doter notre pays d’une loi fondamentale aux aspirations du Peuple.
Toute chose qui justifie, selon le ministre MAIGA, d’organiser cette rencontre avec les partis politiques pour échanger sur les pistes qui permettraient une meilleure organisation du référendum suivant une démarche consensuelle et inclusive, si chère au Chef de l’Etat, Assimi GOITA.
Cependant, au cours de la rencontre, des propositions et suggestions ont été faites par des participants.
Par contre, une vingtaine de formations politiques n’ont pas non seulement émis d’avis mais encore moins de suggestions compte tenu de l’absence d’un projet de Constitution finalisé.
Toutefois, la synthèse des propositions des partis politiques relatives à l’organisation du référendum suivant une démarche consensuelle et inclusive a été présentée par le directeur général de l’Administration du territoire, Abdoul Salam DIEPKILE.
Dans la synthèse, il est ressorti que 24 partis politiques ont fait des propositions sur 50 réponses reçues, ayant permis de disposer de 48 suggestions dont 6 options principales.
Concernant les propositions, il s’agit entre autres : de l’examen et de l’organisation du le référendum à des différentes dates selon les zones pour mieux sécuriser les lieux si besoin y est; tenir le référendum en mi-septembre 2023; surseoir au processus du référendum constitutionnel; renforcer le dispositif sécuritaire; organiser une rencontre d’échanges avec les responsables politiques sur le projet de la constitution ; tenir le référendum à la date indiquée dans le chronogramme; chercher le maximum de consensus autour de l’avant-projet de Constitution; élaborer la cartographie électorale afin d’identifier les localités dans lesquelles le référendum peut se tenir…

Par SABA BALLO

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