La conférence de presse de lancement des partis, regroupements politiques et organisations de la société civile signataire de l’Appel du 20 février a été violemment boycottée, le lundi dernier, à la Maison de la presse, par des individus mal intentionnés. Ils ont saccagé la Maison de la presse portant ainsi atteinte à la liberté de presse et d’expression. Face à ce comportement contrairement aux principes de la démocratie, des partis politiques ainsi que des organisations faitières de la presse ont condamné avec la dernière rigueur, ce qu’ils qualifient comme un acte ‘’lâche et barbare’’. Lisez les différents communiqués !

L’UNAJOM condamne une attaque barbare et inacceptable
La Maison de la presse, haut lieu de la Liberté d’expression, a été saccagée lors d’une conférence de presse organisée par un regroupement de partis politiques et de la société civile.
L’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM) condamne avec la dernière rigueur cette attaque barbare et inacceptable, digne d’une autre époque.
L’UNAJOM rappelle que depuis 1991, la Maison de la presse, symbole de la liberté d’expression, a toujours été un lieu d’expression plurielle qui a donné la parole à tout le monde.
L’UNAJOM demande aux autorités de la Transition l’ouverture d’une enquête par faire la lumière sur cette agression et traduire les auteurs en justice.
Par cette occasion, l’UNAJOM exprime ses inquiétudes et appelle le gouvernement à assurer la sécurité des Hommes de media.
Enfin, l’UNAJOM appelle l’ensemble des journalistes à rester mobiliser pour défendre la liberté d’expression et de presse au Mali.
Bamako, le 21 février 2023
Le Président, Fakara Fainkè

APPEL Mali exige une enquête sérieuse
L’Association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali (APPEL) a appris avec une grande inquiétude des actes de vandalisme de la maison de la Presse lors d’une conférence de Presse organisée par des acteurs politiques et de la société civile. Appel Mali condamne avec la dernière énergie cet acte de violence contre la Maison de la presse. APPEL-MALI exige une enquête sérieuse pour que la lumière soit faite sur cet acte de saccage de la maison de la presse qui a un statut d’utilité publique.
La Maison de la presse est le symbole de l’expression plurielle.
Enfin l’Appel Mali invite les journalistes à se mobiliser pour la défense de la liberté d’expression.
Bamako, le 21 février 2023
Le Président

L’UNAJEP dénonce des agissements digne d’une autre époque
L’UNAJEP a appris avec surprise un acte peu orthodoxe survenu à la Maison de la Presse, ce lundi 20 février 2023 dans l’après-midi, durant un point de presse organisé par un groupe d’acteurs politiques et de la société civile.
Les locaux de la Maison de la Presse ont été saccagés. La Maison de la Presse étant le symbole des expressions plurielles, cet acte violent, barbare, lâche est inadmissible surtout pour nous hommes de médias.
L’UNAJEP condamne avec rigueur ces agissements dignes d’une autre époque et demande que justice soit faite.
Attachée aux valeurs démocratiques et à sa mission de défense de la liberté de presse, l’UNAJEP apporte son soutien indéfectible à la Maison de la Presse face à cette situation.
Soucieuse de l’intégrité physique des journalistes et de leurs matériels de travail, nous demandons aux autorités de la transition de tout mettre en œuvre pour que de tel acte inadmissible et injustifié ne se reproduise plus dans la maison mère des médias.
Fait à Bamako, le 20 février 2023
Le Président
Albadia Hamadoun DICKO

Le Groupe patronal de la presse écrite appelle à la sagacité des protagonistes et usagers de l’espace public
Le Groupe patronal de la presse écrite a suivi avec une grande stupeur et consternation les événements douloureux survenus, dans l’après-midi de ce lundi 20 février 2023, à la Maison de la presse, symbole de libertés, de valeurs démocratiques et de diversité.
En effet, ce temple de la démocratie et de l’expression plurielle a été le théâtre d’une mutilation par des vandales, à la faveur d’une conférence de presse parmi tant d’autres qu’il a coutume d’accueillir, en tant que haut-lieu d’échanges et de confrontation d’idées.
Les images véhiculées sur les réseaux sociaux sont terrifiantes et inspirent au Groupe une condamnation vigoureuse et sans réserve de cette grave atteinte à la sacralité des valeurs qu’incarne la Maison de la Presse.
En effet, le Groupe juge inadmissible et injustifiée une violence d’une telle intensité dans cette enceinte et exhorte son directoire à tout mettre en œuvre pour tirer au clair les circonstances du saccage, démasquer ses instigateurs et les interpeler par-devant qui de droit.
Le Groupe juge opportun, dans la même veine, de prendre toutes les dispositions utiles pour préserver, à la fois, l’intégrité physique des journalistes et leurs outils de travail contre les incursions impromptues dans l’enceinte de la Maison de la Presse. Il interpelle à cet effet les plus hautes autorités sur la protection due au libre exercice de la profession, par les mesures dissuasives appropriées.
Le Groupe en appelle, par ailleurs, à la sagacité des protagonistes et usagers de l’espace public en leur rappelant que l’utilité publique de la Maison de la presse en fait un bien commun que chacun a le devoir de préserver et d’entretenir, au nom des missions sociales qui fondent son existence.
Enfin, le Groupe en profite pour affirmer sa solidarité à l’endroit de la Maison de la presse et invite les autorités à contribuer activement à la réparation des dégâts occasionnés par ce malheureux incident.
Bamako le 20/02/ 2023
Le Groupe patronal de la presse écrite
Chahana Takiou
Le PARENA s’inquiète de la manifestation de la violence comme mode d’expression
Haut lieu de l’expression plurielle des acquis démocratiques de mars 1991, la Maison de la Presse a subi le lundi 20 février 2023, un saccage en règle par des individus non identifiés, venus perturber une activité politique.
En effet, des hommes politiques et des militants de la société civile s’étaient réunis en conférence de presse pour donner leur avis sur la marche du pays.

Des anarchistes et des vandales, partisans de la pensée unique, sont venus s’y opposer par une violence inouïe.
Le Parena, outré par ces actes barbares, condamne l’esprit et le climat d’intolérance et la violence ainsi introduits dans le champ politique jusque dans l’enceinte d’un des lieux les plus symboliques de la liberté d’expression et d’opinion.
Le PARENA, inquiet de la manifestation de la violence comme mode d’expression politique, invite les autorités de la Transition pour qu’elles conduisent une enquête diligente afin de retrouver et traduire en justice ceux qui ont perpétré ces actes.
Le PARENA exprime sa solidarité démocratique à la Maison de la Presse, aux journalistes du Mali et aux organisateurs de la conférence de presse agressés.
Bamako, le 21 février 2023
Le Comité Directeur du PARENA

La HAC exprime son soutien et sa compassion
Suite aux casses perpétrées le 20 février 2023 à la Maison de la Presse, une délégation de la Haute Autorité de la Communication (HAC) s’est rendue sur les lieux ce jour 21/02/2023.
Après une entrevue avec le Président Bandiougou DANTE et certains de ses collaborateurs, à qui elle a exprimé le soutien et la compassion du Président et du Collège des Membres de la HAC, la délégation a fait une visite des lieux pour constater l’étendue des dégâts.
La Haute Autorité de la Communication condamne ces actes de violences et de destruction et réaffirme son attachement à la liberté de l’expression des opinions plurielles, une des missions qui lui sont assignées.
Bamako, le 21/02/2023
Le président
Gaoussou COULIBALY

Yelema tient au respect de toutes les libertés garanties par la constitution de notre pays
Le parti YELEMA « Le changement » a suivi avec un grand intérêt la conférence de presse de la plateforme «APPEL DU 20 FÉVRIER POUR SAUVER LE MALI» et les événements malheureux qui en ont suivi.
Le parti YELEMA « Le changement » condamne avec la dernière rigueur cet acte liberticide perpétré contre des acteurs politiques et ceux des organisations de la Société Civile, qui ne faisaient que jouir de leur droit en s’exprimant sur la situation socio politique du pays et cela dans un haut lieu de la liberté d’expression.
Le parti YELEMA « Le changement » tient au respect de toutes les libertés garanties par la constitution de notre pays, et apporte ainsi son soutien à la maison de la presse dont l’édifice a été saccagé.
Le parti YELEMA « Le changement » rappelle ses appels répétitifs au dialogue en toute circonstance, et à la nécessaire compréhension mutuelle, sans invective entre les filles et les fils de notre pays, pour l’aider à sortir par le haut de la crise.
Enfin, le parti YELEMA « Le changement » exhorte les autorités de la transition à diligenter une enquête sur cet évènement malheureux qui n’honore ni le Mali, ni l’état de droit et encore moins les autorités de la transition.
Bamako, le 21 février 2023
Le Président
Dr Youssouf DIAWARA
Chevalier de l’Ordre National

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