Sur la période de janvier 2023 au mois de juin 2024, à peu près une année et demi, le gouvernement affirme avoir créé environ 56 000 emplois salariés dont 49 000 pour le secteur privé. À ce chiffre s’ajoutent 32 000 auto emplois créés ; ce qui fait un total de 89 000 emplois. L’annonce a été faite, ce jeudi 25 juillet 2024, par Mme BAGAYOGO Aminata TRAORE, ministre en charge de l’Entrepreneuriat national, de l’emploi et de la formation professionnelle, au cours d’un déjeuner de presse, à l’hôtel Maeva PALACE, à l’ACI 2000.

Un an après sa prise de fonction au ministre en charge de l’Emploi, BAGAYOGO Aminata TRAORE a fait la restitution de ses réalisations aux Hommes de media, afin d’informer l’opinion nationale.

A l’entame de son propos, BAGAYOGO Aminata TRAORE a tout d’abord présenté la cartographie de son département avant de toucher les réalisations du ministère.

La rencontre intervient non seulement, un an après l’adoption de la nouvelle Constitution ; mais aussi l’anniversaire de la prise de fonction de Mme le ministre en juillet 2023.

A cet effet, par souci de redevabilité, elle a invité les soldats de l’information au cours d’un déjeuner.

Dans son propos, le ministre de l’Entrepreneuriat national a rappelé les trois principes qui gouvernent aujourd’hui l’action gouvernementale. Il s’agit du respect de la souveraineté du Mali, du respect des choix stratégiques opérés par le Mali ; et l’impact de toutes les activités sur la vie des concitoyens.

Concernant la cartographie, BAGAYOGO Aminata TRAORE a fait savoir que son département a quatre directions, à savoir la Direction nationale de l’emploi, la Direction nationale de la formation professionnelle. Ces structures, selon le ministre, ce sont les directions des services rattachés qui ont la charge de la mise en œuvre des deux politiques caractérisant le secteur, notamment la politique nationale de l’emploi et la politique nationale de la formation professionnelle.

Aux côtés de ces deux directions, BAGAYOGO Aminata TRAORE a expliqué qu’il y a des services supports ( la direction des finances et matériels, la direction des ressources humaines, et la cellule de la planification et de la statistique).

S’agissant de sa vision, Mme le ministre a soutenu que lorsqu’elle est arrivée au ministère en charge de l’emploi, sa seule et unique vision, était de créer plus d’emplois au Mali en mettant l’accent sur le secteur privé, afin de réduire le chômage des jeunes. Parce que, explique-t-elle, cela est la problématique essentielle de notre pays.

Aux dires de BAGAYOGO Aminata TRAORE, quand un jeune pense à l’emploi, il pense automatiquement à la fonction publique ou encore à l’Armée. Alors que le secteur privé crée plus d’emplois.

Le ministre a informé que sa vision s’articulait autour de trois axes. Il s’agit de promouvoir la culture entrepreneuriale ; de créer les conditions nécessaires pour que les entreprises puissent se développer, et de renforcer les ressources humaines.  Car, soutient-elle, rien ne pourrait se faire sans que nous ayons des formations adaptées au marché de l’emploi.

Évoquant la création d’emplois, madame le ministre a indiqué que l’Observatoire national pour l’emploi et la formation professionnelle (ONEFP) fait la compilation par trimestre des données sur les emplois créés.

Illustrant son propos, BAGAYOGO Aminata TRAORE a soutenu que l’État était à environ 56 000 emplois salariés, sur la période de janvier 2023 au mois de juin 2024, soit une année et demi. Parmi ces chiffres, avance-t-elle, environ 49 000 emplois salariés ont été créés par le secteur privé. En terme d’auto emploi, elle a signalé que ses services ont enregistré 32 000 environs.

De janvier 2023 au moins de juin 2024, au total 89 000 emplois  ont été créés, selon le ministre de l’Emploi.

Par ailleurs, elle a indiqué que lorsqu’elle a pris fonction, son département a travaillé sur les stratégies sectorielles pour que le secteur de l’emploi et de la formation professionnelle puisse se développer dans un cadre adéquat. C’est dans ce sens, dit-elle, le ministère a travaillé sur quatre stratégies principales.

Dans un premier temps, explique le ministre, il y a eu l’élaboration de la stratégie d’atténuation de l’impact du retrait de la MINUSMA du Mali.

C’est dans ce cadre qu’au niveau du ministère des affaires étrangères, trois groupes de travail ont été mis en place pour non seulement réduire l’impact du retrait de la MINUSMA en matière de perte d’emploi, mais aussi de réfléchir sur l’impact social, notamment sur les différents projets qui étaient portés par la MINUSMA dans le domaine de la santé, de l’éducation, etc.

A cet effet, nous apprenons qu’un document a été produit, et qui porte sur trois grands axes. Il s’agit des mesures urgentes ; des programmes de formation et l’insertion professionnelle avec des jeunes et de la mise à disposition d’infrastructures sociales (santé, éducation).

BAGAYOGO Aminata TRAORE a révélé que cette stratégie avait été introduite dans le circuit d’approbation du gouvernement. Et qu’elle a franchi toutes les étapes en terme de consultation des différentes parties prenantes.

« Mais, nous n’avons pas attendu que la stratégie soit adoptée pour aller vers la mise en œuvre d’une action phare qui était celle de la signature d’un protocole d’accord entre les banques et  l’Association du Staff local de la MINUSMA et l’État », a-t-elle déclaré.

Avec la signature de ce protocole, ajoute-t-elle, lorsque le retrait de la MINUSMA était engagé, l’Association du Staff local de la MINUSMA a saisi le ministre en charge de l’Emploi, pour dire que leur préoccupation majeure était les frais qui étaient dans certaines Banques. Le ministre a fait savoir que ces frais s’élevaient à environ 5 milliards de francs CFA. Donc, ils souhaitaient, selon Aminata TRAORE, l’intervention ou la facilitation de l’État pour pouvoir alléger les conditions de leur remboursement.  C’est dans ce cadre que le ministère a eu à négocier avec ces Banques qui a abouti à la signature d’un protocole d’accord. Ce protocole, affirme-t-elle, a permis à ces employés un différé de paiement d’un an.

Concernant l’enregistrement des employés de la MINUSMA par l’État, l’on apprend que l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) compte aujourd’hui 3283 employés inscrits dont 2 533 contrats à durée déterminée (CDD) et 203 contrat à durée indéterminée. Aussi, 547 sont les prestataires.

Par SABA BALLO

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