Les autorités maliennes ont décidé, selon plusieurs sources, de la fermeture des frontières de notre pays avec le Niger à partir de Ménaka. Une décision qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et de la sécurisation du territoire. En clair, il s’agit de rompre le circuit de ravitaillement de Daesh à partir de cette zone.
La zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso est l’épicentre de la violence entretenue par les groupes terroristes voulant imposer leur diktat à la population. Au niveau des frontières entre le Mali et le Niger, la sécurité s’est fortement dégradée avec la forte présence du Daesh qui depuis plus d’une année fait de la terreur sa marque d’influence.
A cet égard, contre cette situation, selon des sources, les autorités de la transition ont décidé de concert avec les autorités nigériennes de la fermeture des frontières avec le Niger.
Ainsi, cette mesure interdit la fréquentation des foires hebdomadaires des villages qui sont à proximité de la frontière et qui servent des points de ravitaillement aux terroristes de l’EIGS qui contrôlent l’autre partie de la frontière du Mali.
De façons claire, à travers cette décision, il s’agit de rompre le processus de ravitaillement des groupes terroristes, notamment Daesh qui s’approvisionne en grande partie des foires hebdomadaires de cette zone.
PAR SB
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