C’est dans un communiqué publié, ce mercredi 28 septembre, que les autorités de la transition malienne ont exprimé leur soutien et leur solidarité avec la République sœur de Guinée suite aux sanctions illégales prises par la CEDEAO à son encontre. Au su et au vu de cette information qui a fait le tour des réseaux sociaux ; nombreux sont les usagers de ces médias sociaux qui ont réagi à cette décision. Si la majorité se réjouit de cette décision qui ne relève d’aucune surprise, puisque ces deux pays sont très proches et que la Guinée avait fait de même pour le Mali ; d’autres, par contre, ont pris le malin plaisir à ironiser la décision. Selon eux, le Mali ne peut rien servir à la Guinée, puisqu’il a lui aussi besoin d’aide, dit-on ! « Il n’y’a rien d’étonnant, deux faiseurs de coups d’Etat ne peuvent que se soutenir», peut-on lire dans l’un des nombreux commentaires. Voici le débat de votre Facebookan du jour.
Mohamadou Alhousseïni MAÏGA : les chefs d’État de la CEDEAO doivent avoir honte quand ils liront ce communiqué. Le Mali et la Guinée, c’est comme les deux poumons d’un même corps. Nous n’acceptons jamais ces sanctions illégitimes, illégales, inhumaines et contre-productives à l’encontre d’un peuple frère.
Madi Dembélé : bravo aux autorités maliennes pour cette solidarité panafricaine à l’endroit du peuple frère de la République de la Guinée. Ceci témoigne encore une fois, d’excellentes relations de fraternité et d’amitié qui lient les deux pays. Vive la coopération bilatérale entre le Mali et la Guinée.
Gnara Kemo: la situation du Mali est différente de celle de la Guinée, mon pays. Le combat de DOUMBOUYA n’est pas pour la Guinée.
N’golo Idrissa Coulibaly : si vous êtes fâchés, c’est le meilleur moment de claquer la porte de la CEDEAO… les sanctions nous appartiennent et ont les prends contre les putschistes. Les coups d’Etats seront combattus et les auteurs seront traqués… donc vous êtes prévenus. Votre place se trouve sur le champ de bataille et non dans les bureaux climatisés. Si vous avez choisi d’être militaire, alors assumez votre choix… merde !
Bathily Daff: je trouve que ce communiqué est inutile. De toute façon vous êtes temporairement exclus de la CEDEAO ! Concentrez-vous sur les priorités du pays, parce que vous êtes venu pour apporter des changements, et non de mettre tout le monde dans vos dos.
Abdoulaye Doumbia : le Mali est le détonateur de la vraie indépendance de l’Afrique Subsaharienne. Les autres suivront inchaAllah !
Mohandas Karamchand Gandhi : se désolidariser d’une sanction nous emmène à écrire deux pages de poèmes ?
Vraiment arrêtons les faux discours et concentrons-nous sur nos problèmes.
BadraAliou Daha Traoré : la CEDEAO vit ses dernières heures ! Cette fois, la France a réussi à nous diviser et de surcroît les pays membres de la CEDEAO. Ils ont servi à la déstabilisation du Mali et surtout de la Guinée pour faire plaisir à la France.
Karim Diabate: le Mali peut apporter quoi à la Guinée, puisque, tous les échanges de la Guinée en transaction passent par le CFA. La Guinée ne suivra pas le Mali !
Seydou Djerma: qui est ce nommé CEDEAO qui aime sanctionner ? On dirait un vieux enseignant Mossi !
Diawoye diaby : en tant que Guinéen, je veux que le gouvernement malien parle, s’occupe de KIDAL et de GAO !
Mokéleko Mokéleko : la guerre a commencé encore entre la CEDEAO, le Mali et la Guinée. Inchallah, les deux pays gagneront cette guerre contre la CEDEAO. Mais la CEDEAO connaît très bien la Guinée, nous sommes indépendants depuis 1958. Cette CEDEAO n’apporte rien aux peuples de l’Afrique de l’ouest !
Sidibe Alssane : le Mali peut-il aider la Guinée dans quoi ? Le soutien de cette transition qui a mille problèmes et incapable de sécurité son pays.
Sory Samassekou : heii, « le monde part en couille », j’ai du mal à imaginer que celui qui cherche donne de l’aide à d’autres. Je pense qu’on a beaucoup de problèmes qui ont été oubliés par nos autorités !
Kone Kabine Kone : il n’y’a rien d’étonnant, deux faiseurs de coups d’Etat ne peuvent que se soutenir. Vous voulez à tout prix légitimer vos putschs en manipulant vos populations. C’est votre peuple qui paiera certainement les conséquences des sanctions à votre encontre. Attendons voire que ce même peuple se retournera contre vous naturellement !