Les activités de la toute première édition du Festival international de films de femmes (FIFFEM) démarrent le samedi 31 août prochain et se poursuivront qu’au 4 Septembre au Palais de la Culture Amadou Ampathé Ba, sous la présidence du ministre en charge de la culture, Andogoli GUINDO. Le thème de l’édition 2024 du FIFFEM portera sur : « Cinéma malien, place des femmes : enjeux et défis».
L’information a été donnée par les responsables de la Commission d’organisation, lors d’une conférence de presse tenue, ce vendredi 22 août 2024, au Centre national de la cinématographie (CNCM).
C’était en présence du Directeur national du CNM, Fousseyni MAIGA ; de Mme Moulidy DIARRA, actrice et directrice du Festival ; Seydou KONE, administrateur ; Hadja Djénéba DIOP, productrice et représentante de la Présidente du Festival, tous étaient des conférenciers.
Cette rencontre avec les hommes de médias, selon les organisateurs, visait, non seulement, à attirer l’attention du grand public sur les dates retenues pour le Festival ; mais aussi de communiquer le contenu du programme de cet rendez-vous inédit.
Au programme, plusieurs activités sont prévues ; notamment des compétitions de films, de formations, une nuit de l’AES, des remises d’attestations de reconnaissances et de trophées ; etc.
Pour sa part, Moulidy DIARRA, une célèbre actrice du cinéma malien, a fait savoir qu’au Mali, les femmes n’étaient pas généralement célébrées, surtout dans le domaine du cinéma. Elle a révélé que beaucoup personnes pensaient que les femmes ne sont dans le domaine du cinéma qu’en tant qu’acteurs, alors qu’il n’y a pas mal de métiers que les femmes font dans le domaine du cinéma.
D’où l’initiative de ce Festival international pour montrer le talent de la femme dans le domaine de cinéma.
Quant à Seydou KONÉ, il a expliqué que les femmes veulent simplement s’exprimer dans le domaine du cinéma. Il a précisé que ce festival concernerait le cinéma des femmes maliennes, d’Afrique et du monde entier. Aux dires de l’administrateur, le FIFFEM est particulier du fait qu’il est dédié entièrement à la femme.
C’est ce qui fait que, explique-t-il, l’œuvre des femmes est mis en avant.
Il a soutenu que le FIFFEM valoriserait simplement le travail des femmes cinéastes (les techniciennes de cinéma de façon générale).
S’agissant du programme, Seydou KONÉ a indiqué que la nuit sera dédiée à l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Il a expliqué que cette nuit est initiée pour appuyer la nouvelle dynamique de la confédération des trois pays membres de l’AES. Il a précisé que la nuit de l’AES, lors de ce Festival, sera totalement culturelle notamment cinématographique. Car, soutient l’administrateur du Festival, il n’y aura que des projections de films, des prestations artistiques musicales par des artistes célèbres, et des discussions autour des enjeux culturels et cinématographiques propres à cette région.
Cependant, Seydou KONE a invité les uns et les autres, notamment les hommes, à bien accompagner ce festival. Il a exhorté les autorités nationales à soutenir cette édition pour l’honneur non seulement du cinéma malien ; mais également pour l’honneur de la femme malienne.
Parlant de la participation des pays membres de l’AES, Hadja Djénéba DIOP a rassuré que des procédures diplomatiques ont été entamées en envoyant des correspondances au niveau des ambassades à travers les ministères des affaires étrangères et de la coopération internationale.
De son côté, Fousseyni MAIGA, du CNCM, s’est réjoui que le festival viendrait donner de la visibilité aux professionnelles du cinéma. Aussi, le directeur national du CNCM a soutenu que le FIFFEM valoriserait la femme du cinéma.
Toutefois, Fousseyni MAIGA, dans son propos, a signalé que cette couche, souvent, minimisée dans le cinéma mais qui fait beaucoup de métiers extrêmement important dans le cinéma. Il a témoigné que notre cinéma résisterait grâce à ces femmes.
Enfin, le directeur du CNM a rassuré les initiateurs de l’accompagnement de sa structure pour la réussite de ce rendez-vous.
Par SABA BALLO