Dans le cadre de sa politique qui consiste à mettre l’accent sur la transparence dans ses activités, une délégation de journalistes composée des médias publics et privés a séjourné du samedi 9 mars au dimanche 10 mars à la mine d’or de Loulo-Gounkoto. A travers ces visites périodiques, la société BARRICK entend informer régulièrement les populations sur la chaîne d’exploitation de l’or ; les investissements faits et l’apport à l’économie locale et nationale.
La visite a commencé par le Centre agrobusiness de Sakola.
Sachant que le Mali est un pays agropastoral, la mine a initié ce projet non seulement pour son approvisionner la population en produits alimentaires bio, mais aussi pour former les jeunes et les femmes qui désirent évoluer dans les domaines de l’Agriculture, du maraichage, de l’aviculture, de la pisciculture…
La visite a coïncidé avec le séjour des étudiants de l’Université Boubou SOW qui ont décidé d’aller sur le terrain pour lier la théorie à la pratique. Sous la conduite du responsable du Centre, Rachidi AFERE, les journalistes et les 70 étudiants en agrobusiness de l’université Boubou SOW ont fait le tour des différentes installations.
Dans ce Centre verdoyant 100% bio entretenu par 25 employés est cultivé entre autres : l’oignon, la betterave, la pastèque, le melon, la papaye, la pomme de terre, le poivre, le piment, la tomate, le concombre…
Dans le domaine de l’élevage et de l’aviculture, on peut voir des vaches, des poulets, des pintades, des dindons, des canards.
Aussi, la pisciculture y est pratiquée avec plusieurs espèces de poissons.
Aux dires du responsable du Centre, Rachidi AFERE, toutes les productions sont destinées à la consommation des employés de la mine et des populations des villages environnants.
Du Centre agro-business de Sakola, la délégation des journalistes à mis le cap sur la mine souterraine de Yaléa. Avant de descendre dans le sous-sol jusqu’à 600 m de profondeur, les journalistes ont été briefés sur les consignes de sécurité à respecter scrupuleusement.
Le niveau actuel de cette mine souterraine est de 600 m de profondeur et plus de 7 km de façon verticale. Les travailleurs sont composés essentiellement de maliens.
L’air étant l’élément primordial en profondeur, la mine souterraine de Yaléa est dotée d’un système de ventilation très efficace.
Les hommes de média, sous la conduite des responsables, ont visité tous les compartiments de la mine souterraine dont le cracheur et l’atelier de maintenance des équipements.
Au niveau de l’usine de réfrigération, les ingénieurs ont expliqué le système innovant, efficace et viable qui permet de rafraîchir l’air avant de l’envoyer dans la mine souterraine pour permettre aux mineurs de travailler dans des conditions optimales.
Au niveau de l’usine du complexe Loulo Gounkoto, le directeur adjoint de l’usine, Boubacar DOUMBIA, a expliqué tout le processus de traitement du minerai jusqu’au lingot d’or.
Selon lui, cette usine a une capacité de 440 000 tonnes de minerais par mois. Le cyanure et d’autres produits chimiques étant utilisés dans le traitement du minerai, M. DOUMBIA a rassuré que des mesures efficaces étaient prises pour contrecarrer tout risque. Il a noté que la mine travaillait avec les représentants de l’environnement qui veillent au respect des normes environnementales.
Aussi, a-t-il ajouté que la mine mène beaucoup de communications, de sensibilisations et des formations sur les mesures de sécurité des populations ainsi que de la faune et de la flore.
Boubacar DOUMBIA a informé que la société était régulièrement auditée par des auditeurs nationaux et internationaux qui s’assurent du respect des différentes normes.
De l’usine, la délégation des journalistes a rallié Djidian pour visiter l’école publique de ce village qui a été réhabilitée par la mine. En effet, dans le cadre du plan de développement communautaire, la mine de Loulo-Gounkoto a réhabilité, au compte de l’année 2023, plusieurs salles de classes, des latrines, des directions et des logements des enseignants. Le coût total de ces réhabilitations s’élève à 32 millions de FCFA.
Le directeur du premier cycle de Djidian, Seydou Filifing KEITA, et le président du comité de gestion scolaire, Sabougnouma SISSOKO, ont salué le partenariat avec la mine de Loulo-Gounkoto.
Selon eux, la mine soutient l’éducation de qualité en faisant des réalisations et en contribuant pour le salaire des enseignants payés par la communauté.
Toujours dans le village de Djidian, la mine a récemment installé 200 lampadaires solaires pour un coût de 60 millions de FCFA.
Après cette phase pilote, il est prévu d’en installer dans d’autres villages.
La série des visites a été bouclée par la centrale thermique de Loulo avec le système de stockage des batteries. Un système photovoltaïque avec 72 MW. Selon l’ingénieur Mamadou GUISSE, c’est un système de stockage pour supporter le réseau.
« Pour chaque 100 MW de demande, la production solaire représentante 80 à 90%. Ce qui nous permet de faire une grande économie en termes d’émission de CO2 et en termes de consommation de carburant. Avec ces installations, nous avons une économie de 30 millions de litres de carburant. Ce qui équivaut à 80 Kilo tonne de CO2 non émises par an. Donc avec ce système nous contribuons à la protection de l’environnement », a expliqué Mamadou GUISSE.
PAR MODIBO KONE