L’hôtel Maeva Palace a abrité, hier mardi 16 avril 2024, l’atelier national de publication du rapport de recherche du Projet : « Renforcer la confiance, la cohésion sociale et la résilience entre citoyens et détenteurs du pouvoir dans les régions du Nord et du Centre du Mali ». Ce projet financé par l’USAID avait pour objectif de traiter les griefs découlant du conflit et soutenir la cohésion et la construction de la confiance au sein et entre les communautés et les gouvernants.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, Ibrahim SIMPARA ; en présence de madame l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Mali, Rachna KORHONEN ; du directeur exécutif de l’Institut malien de recherche action pour la paix (IMRAP), Alassane NIAMBÉLÉ…
Le Consortium IMRAP-Accountabilitylab a mis en œuvre le projet ‘’Renforcer la confiance, la cohésion sociale et la résilience entre citoyens et détenteurs de pouvoir dans les régions du centre et du nord’’.
Aussi, il s’agissait de renforcer la confiance entre les gouvernants et les gouvernés par le biais d’un dialogue structurel participatif afin de diagnostiquer les causes profondes du déficit de confiance et d’explorer les solutions possibles ; de consolider la collaboration entre gouvernants et gouvernés (populations) par la mise en œuvre d’actions appropriées pour un vivre-ensemble harmonieux et de mettre en place un système de capitalisation des enseignements et des bonnes pratiques en vue d’étendre l’initiative à d’autres localités du pays pour une appropriation de l’action civique au niveau communautaire.
Le directeur exécutif de l’Institut malien de recherche action pour la paix (IMRAP), Alassane NIAMBÉLÉ, a affirmé que sa structure et Accountability Lab, fidèles à leurs idéaux de paix et de bonne gouvernance, œuvrent inlassablement depuis plus d’une décennie au rétablissement de la cohésion sociale et à la promotion d’une gouvernance participative à travers le dialogue et l’engagement citoyen des acteurs locaux auprès des autorités.
Selon lui, les précédentes études menées par l’IMRAP ont démontré que l’existence d’un fossé entre gouvernants et gouvernés et la méfiance mutuelle qui en découle alimentent les perceptions parfois négatives tout en éloignant les perspectives de citoyen informé du fonctionnement des services publics et parapublics.
M. NIAMBÉLÉ a informé que de novembre 2021 à octobre 2023, le Consortium IMRAP-Accountability Lab avait mis en œuvre le projet : renforcer la confiance, la cohésion sociale et la résilience entre citoyens et détenteurs de pouvoir dans les régions du centre et du nord. Un projet qui a contribué à l’identification des causes et déficits de dialogue et de collaboration entre gouvernants et gouvernés et par la suite soutenu la construction de la confiance au sein et entre les communautés et les pouvoirs publics dans les cercles de Mopti, Djenné, Gao, Tombouctou, Ménaka et Ansongo.
Madame l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Mali, Rachna KORHONEN, a affirmé que ce rapport permettra de présenter les résultats des consultations auprès des populations et des acteurs locaux.
« Son contenu met en lumière les défis réels auxquels les populations sont confrontées dans l’accès aux services publics, les opportunités d’amélioration de la gouvernance dans tous les secteurs, et la cohésion au sein des communautés », a témoigné la diplomate américaine, avant d’ajouter : «Forts des enseignements tirés de plusieurs décennies de travail aux côtés de nos partenaires maliens, nous sommes convaincus, comme beaucoup d’entre vous ici aujourd’hui, que la cohésion sociale et le développement passent impérativement par l’amélioration de la gouvernance à travers le rapprochement entre les citoyens et les institutions publiques».
Le Secrétaire général du ministère de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les institutions, Ibrahim SIMPARA, a félicité l’IMRAP, Accountability-Lab Mali et leur partenaire I’USAID, pour cette belle initiative.
Selon lui, ce rapport permettra de mieux cerner les défis et besoins des populations, mais en même temps ceux des acteurs institutionnels des zones d’intervention du projet pour l’amélioration du dialogue social, de la redevabilité, du développement local et de l’accès aux services sociaux de base dans les meilleures conditions.

PAR MODIBO KONÉ

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