7 partis politiques et associations ont claqué la porte de la coalition des Forces patriotiques (COFOP). L’information a été donnée dans une lettre conjointe signée le 8 février dernier. Parmi les raisons avancées : la violation des textes du regroupement, et l’attitude « paternaliste » du président permanent.
Encore de nouveaux départs au sein de la Coalition des forces patriotiques (CoFoP). Sept de ses membres, dans une lettre conjointe signée le 8 février dernier, ont décidé de claquer la porte de la coalition. Il s’agit en l’occurence du Parti Union, de Siguida Tagne, de l’Association Sikidja, de l’APAS, de l’AFVAM, de l’AMJP, du PDPM.
Dans la correspondance dont nous avons reçu copie, ses signataires soutiennent leur démission par la violation des textes et principes du regroupement politique créé en octobre 2018.
« Cette décision découle du constat que les principes fondamentaux qui guident notre Coalition, tels que le respect des textes et des règles démocratiques, ont été compromis », indiquent les démissionnaires, spécifiant le non-respect de la présidence tournante aux commandes de la CoFoP.
« Nous regrettons profondément de constater une violation flagrante de la règle de prise de présidence tournante, établie à un an, qui n’a pas été respectée, le président en place ayant maintenu sa position pendant cinq ans sans renouvèlement », ont-ils ajouté, qualifiant cette « attitude paternaliste » qui a contribué également à une atmosphère incompatible avec les valeurs démocratiques qu’ils se sont engagés à défendre au sein de la CoFoP.
« Ce comportement a sapé la confiance au sein de notre Coalition, compromettant ainsi notre capacité à œuvrer de manière efficace pour le bien de notre pratique républicaine », ont-ils regretté.
Les démissionnaires ont informé que leurs différents efforts pour résoudre ces problèmes en interne étaient restés vains contribuant à rendre impossible l’arrondissement des angles de cohésion interne de la COFOP.
« Notre démission collective vise ainsi à signaler notre désaccord profond et notre refus de participer à une gouvernance qui ne respecte pas les principes qui nous ont unis au départ », signalent-ils dans leur lettre.
Cette démission collective va davantage affaiblir la Coalition des forces patriotiques (CoFoP) désormais constituée d’une poignée de partis politiques et associations peu connues sur la sphère politique du pays.
Celle-ci a été précédée par les départs de certains partis politiques ténors comme la CODEM, le parti Sadi, le parti Yelema…
Signalons que le général démissionnaire de l’armée malienne, Moussa Sinko COULIBALY, faisait également partie des personnalités du pays qui soutenaient les objectifs de ladite Coalition qui est en train de mourir à petit feu.
PAR SIKOU BAH