Les habitants de Sirakoro-Dounfing Plateau décident d’organiser un sit-in dans la matinée du mercredi 31 janvier 2024, devant la mairie de la Commune III du district de Bamako. Ce sit-in a pour objectif de dénoncer le comportement du maire dans l’affaire foncière qui préoccupe la population. Le préavis de sit-in a été déposé sur la table du maire, Mme DJIRE Mariam DIALLO, le 17 janvier dernier, signé par le Président de l’Association pour la solidarité et développement de Sirakoro-Dounfing Plateau ((ASDDP), Dramane SANGARE.
Ce sit-in vise à dénoncer l’inaction du maire dans l’affaire foncière qui oppose le village de Sirakoro-Dounfing et les maires de Kambila et Kati.
Il n’est pas nécessaire de signaler que depuis un certain temps, les habitants de Sirakoro-Dounfing en Commune III de Bamako dénoncent des prédateurs fonciers des mairies de Kati et de Kambila, qui exproprient leurs terres. De ce fait, pour ne pas rendre justice, la population a entrepris des démarches au niveau de la Mairie de la Commune III que relève Sirakoro-Dounfing et au niveau de la justice. Après plusieurs mois sans suite favorables, les habitants de Siracoro-Dounfing plateau ont jugé nécessaire de mettre en place une commission qui permettrait d’empêcher les prédateurs fonciers des mairies de Kati et de Kambila.
Cependant, dans sa lettre, Sirakoro-Dounfing a mentionné ceci : « dans le cadre de la résolution pacifique de la crise, que vient les habitants de Sirakoro-Dounfing Plateau, du fait de l’agissement spéculatoire de la Mairie de la Commune rurale de Kambila, nous, Association pour la solidarité et le développement de Sirakoro-Dounfing, avions adressé à votre honneur une correspondance pour vous informer de la situation ».
Ainsi, les spéculateurs des collectivités citées, tentent toujours d’envahir Siracoro-Dounfing plateau au vu et au su de Mme DJIRE Mariam DIALLO, maire de la Commune III du district de Bamako.
Toutefois, les habitants à travers l’Association pour la solidarité et le développement de Sirakoro-Dounfing Plateau décident d’organiser un sit-in pour non seulement manifester leur indignation par rapport à l’inaction de Mme DJIRE Mariam DIALLO dans l’affaire foncière que préoccupe la population ; mais également de l’interpeller afin de trouver une solution définitive au problème.
C’est dans cette dynamique qu’au nom des habitants, l’ASDDP a adressé une correspondance au maire Mme DJIRE pour lui informer de la tenue de ce regroupement pacifique.
Dans le document adressé au maire, il est noté ceci : « dans le cadre de la résolution pacifique de la crise, que vient les habitants de Sirakoro-Dounfing Plateau, du fait de l’agissement spéculatoire de la Mairie de la Commune rurale de Kambila, nous, Association pour la solidarité et le développement de Sirakoro-Dounfing, avions adressé à votre honneur une correspondance pour vous informer de la situation ».
En somme, l’ASDDP a révélé qu’elle avait demandé et obtenu une audience auprès de Mme DJIRE Mariam DIALLO pour discuter de la situation foncière qui prévaut dans le village de Sirakoro-Dounging.
En revanche, il a été constaté par les habitants que le maire joue le pompier pyromane dans cette prédation foncière de la part de la Mairie de Kambila et de Kati.
« Face à l’inaction observée par les membres de l’Association ainsi que la population de la zone concernée, nous avons décidé d’organiser un sit-in devant la Mairie de la Commune III de Bamako pour mieux nous faire entendre, le 31 janvier 2024… », a alerté l’ASDDP.
En tout cas, les habitants de Sirakoro-Dounfing Plateau sont victimes de toute sorte de menace de la part des prédateurs fonciers venus de la mairie de Kati et de Kambila pour exproprier les terres du village de Sirakoro-Dounfing en complicité de certains élus communaux de la mairie de la Commune III.
Après des convocations venues du Camp I et du Tribunal de Kati, plus de 10 000 familles de Sirakoro-Dounfing Plateau, sont menacées de démolition par ces spéculateurs fonciers au vu et au su du maire de la Commune III. Selon nos sources, des Agents qui ne détenaient aucun document valable ont numéroté à peu près 3 000 maisons qui auraient été démolies en faveur des communes de Kambila et de Kati.
Par SABA BALLO