enko Bamako, le seul établissement au Mali qui offre le programme de baccalauréat international, notamment le programme de diplôme, a organisé, le samedi 4 mars 2023, une journée porte ouverte. Situé au quartier du fleuve, enko Bamako est dirigé par notre compatriote Raoul Wazoun MOUNKORO.

Selon les explications du directeur de enko Bamako international school, Raoul MOUNKORO, cette journée porte ouverte a été initiée afin de faire connaître au grand public cet établissement installé au Mali depuis 2019. Cela, dit-il, parce que le programme de baccalauréat international est méconnu au Mali.
« Nous voulons que tout le monde sache que ce programme qui est réellement le meilleur programme pré universitaire qui existe au monde, existe au Mali. Que cette opportunité qui est excessivement chère sous d’autres cieux est accessible à moindre coût au Mali », a affirmé Raoul MOUNKORO.
Il a informé que le programme de baccalauréat international est né en 1968 pour répondre aux besoins de mobilité des étudiants à travers le monde.
« Pour éviter qu’à chaque fois qu’un élève change de pays, il soit obligé de passer par un processus de revalidation et d’équivalence compliqué, l’organisation du baccalauréat international a pensé à créer un programme qui traverse les frontières, indépendamment du pays de provenance ou de destination. Un programme dont le curriculum est reconnu », a précisé le directeur de enko Bamako.
Dans ses explications, il a souligné que le programme de baccalauréat international comprenait le programme d’éducation primaire, le programme d’éducation intermédiaire et le programme de diplôme qui couvre les deux dernières classes du lycée.
Quant au programme de certificat professionnel, M. MOUNKORO a précisé que celui-ci était plus orienté vers les carrières professionnelles.
« La particularité du programme de diplôme est que c’est l’élève qui choisit ses matières en fonction de ses ambitions d’études à l’université. Il y a six groupes de matières : la langue d’enseignement du pays ; la langue additionnelle ; le groupe d’individu et société qui couvre des matières comme l’économie, la gestion, la science de l’environnement, l’histoire ; le groupe quatre qui comporte les matières scientifiques à savoir la physique, la chimie et la biologie ; le groupe cinq qui concerne les maths applications et maths analyses ; le groupe six s’intéresse aux arts », a détaillé le directeur de enko Bamako.
L’on apprend qu’une autre particularité de ce programme est que dans chaque matière l’élève doit faire une évaluation interne qui consiste à faire un mini rapport.
Il y a aussi le tronc commun qui est composé de trois matières, le mémoire qui est un travail scientifique que l’élève doit faire.
« Il y a la théorie de la connaissance qui consiste à éveiller l’esprit critique de l’élève, à questionner la connaissance en soi, comment déterminer que ce qu’on a appris est une connaissance, qui est impliqué, est ce qu’il y a un conflit d’intérêt, quelles sont les évidences qu’on donne pour justifier que quelque chose est une connaissance ? Il y a également créativité, action, service qui consiste à élaborer, planifier, mettre en pratique. Élaborer le chronogramme, évaluer le processus d’un projet d’intérêt communautaire. Dans cet exercice, l’élève montre qu’il est capable de transférer les connaissances théoriques pour résoudre un problème réel et d’intérêt communautaire. Ce qui est recherché à ce niveau est de former un citoyen qui est un agent de changement positif », a expliqué Raoul MOUNKORO.
Tout au long de cette journée porte ouverte, les élèves étaient devant le feu des projecteurs. Ils ont largement exposé aux visiteurs du jour les résultats de leurs recherches. Une occasion pour eux de démontrer les compétences qu’ils ont acquises.
Dans des exposés faits par des élèves de la terminale, ils ont démontré l’interaction entre la biologie, la chimie et la physique sur un même sujet à traiter.
Par exemple, sur le sujet : en quoi la poussière pollue la ville de Bamako, les visiteurs ont eu droit à l’avis du biologiste, du chimiste et du physicien.

PAR MODIBO KONÉ

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