La 4e édition du festival Nangnerki s’est tenue du 20 au 26 février à Sikasso avec le concours de Orange Mali, sponsor officiel de l’événement, en première ligne de la promotion de la culture malienne. Pendant près d’une semaine, la Cité de Kénédougou a chanté et dansé le vivre ensemble et célébré la résilience des femmes.
« La résilience des femmes maliennes, cas des héroïnes de Sikasso face aux envahisseurs » était le thème de la 4e édition du festival Nangnerki dont le nom est inspiré de l’arbre à partir duquel les lames du balafon sont confectionnées.
L’objectif de ce festival Nangnerki parrainé par Mme Aida KONE, directrice du Bureau malien du droit d’auteur et Salif SANOGO, ancien directeur général de l’ORTM, ambitionne de créer un espace de promotion de la culture et de faire de la localité un carrefour de brassage des jeunes.
En outre, il entend contribuer au rayonnement de la culture Sénoufo qui est un peuple à cheval entre le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’ivoire, et surtout de rehausser davantage la culture du balafon, entre autres.
La cérémonie officielle de ce rendez-vous a eu lieu le jeudi 23 février en présence des autorités administratives, politiques, culturelles de la Cité de Kénédougou. Celles-ci avaient à leur côté des responsables de l’association des communautés de culture Songhay en mouvement (IR-GANDA) ainsi que des représentants de la Côte d’ivoire, du Ghana et du Burkina-Faso, des pays d’invité d’honneur.
S’exprimant à cette occasion, le directeur du festival, Kassim BENGALY, a indiqué que l’initiative se veut un cadre de partage de fonds constitués, de patrimoine immémoriaux, d’expériences entre les communautés maliennes et d’ailleurs.
« La participation de l’Association culturelle Ir Ganda et d’autres aires culturelles de notre pays ainsi que des pays frères comme la Côte d’ivoire, le Ghana et le Burkina-Faso manifeste de cette diversité culturelle et l’intégration des peuples », a indiqué M. BENGALY.
De son côté, le 1er adjoint au maire de la commune urbaine de Sikasso a souligné que ce rendez-vous allait contribuer fortement à la sauvegarde des valeurs culturelles, artistiques et traditionnelles peu valorisées.
Dans son speech, Salif SANOGO, natif de la région, s’est focalisé sur les pistes de propositions pouvant contribuer à améliorer et rentabiliser davantage cette activité culturelle. A cet effet, il a suggéré que lors des prochaines éditions que des débats soient programmés autour notamment du développement de la région de Sikasso.
Par ailleurs, il a saisi l’occasion pour lancer un SOS pour le site du ‘’Tata de Sikasso’’ qui se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation très avancée. Pour autant, cette muraille de protection incarne une part importante de l’histoire de cette localité.
Orange Mali au cœur de l’événement
Conformément à ses missions, Orange Mali qui soutient la culture malienne depuis plus d’une décennie appuie également cette 4e édition du festival Nangnerki, à l’image de plusieurs rencontres culturelles dans notre pays.
Pour cette édition, Orange Mali passe de partenaire en sponsor officiel dont la contribution a été significative pour la tenue dudit festival. En tout, l’entreprise de téléphonie y a investi environ 17 000 000 FCFA dont 2 000 000 en nature.
Le directeur de Zone de Orange Mali, Boubacar Tiémoko KEITA, réitérant l’engagement de son entreprise en faveur de la culture, s’est dit persuadé que celle-ci peut contribuer aux liens entre les communautés, stimuler l’économie locale et promouvoir la diversité culturelle.
Ces scènes sont également l’opportunité pour Orange Mali de faire la promotion de ses différentes offres, à travers des jeux ludiques notamment. Ses agents étaient très activés pour répondre à des sollicitations des festivaliers et des visiteurs en ce qui concerne notamment l’installation de l’application Orange Mali Sugu, les différentes générations de connections.
A cet effet, le sponsor officiel gratifie aussi les festivaliers de plusieurs services et produits. Également, ils pouvaient accéder aux téléphones mis en avant et aux boitiers Wifi d’Orange Mali qui permettent aux festivaliers de joindre l’utile à l’agréable.
En dehors du site, une caravane a été organisée au cours de laquelle de nombreux clients ont été primés.
La cérémonie d’ouverture a aussi été marquée par le lancement de l’initiative « Sikasso ville propre » dont le premier coup de balai a été donné par des femmes de la ville. Elle est d’ailleurs l’une des grandes innovations de cette édition du festival.
Lors de ce festival, plusieurs activités ont été menées à savoir : conférence-débats, visite de sites touristiques, animations folkloriques et sportives, foire artisanale, agricole et commerciale, concerts géants, prestation des masques de Menamba, caravane culturelle pour la paix en collaboration avec le festival du désert, nuit de l’intégration, cérémonie d’hommage et de récompense dédiée aux femmes, etc.
PAR SIKOU BAH